A partir du 1er janvier 2022, pour accéder aux financements publics ou mutualisés, les organismes de formation devront être certifiés Qualiopi. Au-delà de cette dimension réglementaire, Qualiopi représente un atout concurrentiel et une occasion à saisir pour accroître la qualité de la prestation et l’efficience des process.
D’après la DGEFP (Délégation Générale à l’Emploi et à la Formation Professionnelle), seuls 25% des organismes de formation potentiellement intéressés sont certifiés ou dans la démarche de certification, à moins de 10 mois de l’échéance.
Cette démarche, de prime abord chronophage et contraignante, présente des atouts pour les organismes de formation (OF) qui s’y engagent.
Faire financer les formations par des financeurs publics, dont les OPCO
La certification Qualiopi devient obligatoire pour les organismes de formation (OF) qui accèdent aux fonds publics ou mutualisés à compter du 01/01/2022. Entre autres, un OF devra être certifié pour délivrer une formation financée par le CPF (Compte Personnel de Formation) comme le précise l’article « Faites-vous certifier Qualiopi dès maintenant« paru le 15 mars 2021 sur le Portail d’Information des Organismes de Formation.
Satisfaire aux critères de sélection des clients et donneurs d’ordre
Les service formation voient dans Qualiopi un critère de sélection des prestataires de formation. Pour un organisme de formation, être certifié c’est éviter d’être éliminé sans même être consulté.
De même, les organismes de formation certifiés qui font appel à des sous-traitants doivent « s’assurer [qu’ils respectent] la conformité au présent référentiel » comme l’indique l’indicateur 27 du Référentiel National Qualité. Choisir des sous-traitants certifiés, c’est se simplifier la tâche.
Améliorer ses pratiques
La certification Qualiopi est la résultante d’une démarche d’amélioration : revoir et améliorer ses process au service de ses clients.
Les organismes de formation peuvent s’en saisir pour simplifier la gestion des tâches récurrentes afin de se concentrer sur les tâches à valeur ajoutée, comme analyser le besoin du client, construire un déroulé ou innover dans ses méthodes pédagogiques.
Mais comment s’y prendre pour traduire les 32 indicateurs en un plan d’actions ?
Faut-il investir dans une formation, un accompagnement, un audit préalable ?
Trois raisons de se faire accompagner
- gagner du temps en facilitant la compréhension de chaque indicateur et éléments de preuves associés,
- répondre aux exigences sans aller trop loin pour ne pas alourdir les process.
- construire ou ajuster ses propres outils et supports, pour envisager sereinement l’audit.
Nous invitons donc les organismes de formation à transformer cette contrainte réglementaire en opportunité ! Et à se faire accompagner pour en tirer le meilleur profit.